Veille sur ton cœur plus que tout

Un article de Josiane.

En effet, de lui coulent les sources de ta vie. (Proverbes 4 :23)

Cette expression, garder son cœur, revient à chaque fois que l’on parle de nos relations avec le sexe opposé.

Il faudrait « garder son cœur » de peur de trop se livrer, d’être maladroite, de faire trop de rentre-dedans, d’être tentée…et que sais-je !

Je vois le bien-fondé de ce conseil mais ce qui m’embête est que souvent la motivation de garder son cœur c’est « la peur de ». Cette dernière, nous conduit sur le long terme à barricader notre cœur avec plein de cadenas, et autres systèmes de protection…nous rendant inaccessibles au final. (Ce qui en général est le contraire de ce que nous souhaitons en tant que célibataires !)

Que ferons-nous alors ? Laisser notre cœur à la merci du premier venu ou le fermer à triple tour ?

Demandons-nous déjà d’où vient notre tendance à barricader nos cœurs.
Il me semble que c’est souvent la déception des expériences passées ou les exemples que nous avons eus, qui nous conduisent dans des réflexes d’auto-protection ou dans le rejet de certains possibles du style : « Quoi un Norvégien ? Non JAMAIS je ne me verrais avec. C’est tous des xxxxx. J’en connais assez pour dire ça. »

Evidemment si nous nous basons sur ce que nous avons subi, ou vu nos amis/famille subir, nous aurons pour réflexe de chercher l’opposé ou du moins éviter toute ressemblance avec des situations déjà rencontrées.
Même sans le dire avec nos mots, cela sera visible par nos actes.

En fait, je voudrais nous encourager à reprendre espoir. C’est ça le message de Noël, et de la croix d’ailleurs : Dieu peut intervenir dans le cours de notre histoire, et mettre fin aux fatalités que nous avons accumulées. La résurrection de Christ est notre espérance. Espérance que les pires situations peuvent être renversées et changées en bien. Espérance que ce qui est « noir » dans nos vies peut devenir « blanc », en Dieu.
Cela va requérir l’adhésion de notre volonté, d’une part, et aussi de faire le ménage dans nos cœurs tortueux.
Par faire le ménage, je veux dire guérir des blessures du passé : donner des pardons que nous retenons parfois bien trop longtemps (et je sais, pardonner est un processus !), renoncer aux héritages culturels et familiaux dans lesquels nous avons baigné et dont nous voulons nous séparer – au nom de Jésus, bien sûr. Renoncer aux « jamais » que nous nous sommes imposés sous le coup de la colère, du dépit ou de la déception…et accueillir « les possibles de Dieu ». Repositionner nos pensées selon celles de Christ et lui confier notre cœur.
C’est une étape essentielle et qui prendra surement un certain temps. Il convient d’ailleurs de demander au Saint Esprit par où commencer, si nous avons plein de dossiers accumulés !

Prenons le temps de guérir et s’affermir dans nos identités d’enfants de Dieu, en accueillant tous les changements que cela impliquera.
C’est cela qui déverrouillera nos cœurs, et nous ouvrira à de nouvelles perspectives ancrées par notre foi en Dieu (à l’opposé de la protection motivée par la crainte).

Garder son cœur restera toujours essentiel mais pas que dans la vie sentimentale. C’est une injonction beaucoup plus large je pense. Ce que nous cultivons à l’intérieur de nos vies finit par rejaillir par nos mots et nos actes et ce dans chaque domaine de nos vies.
Il est donc de notre intérêt de cultiver de bonnes «graines » (voir Philippiens 4 :8).
Dans notre recherche de partenaire, d’amour pour la vie, les fruits de cette bonne culture seront des atouts indispensables, ne les négligeons pas !

Soyez bénis,

Josiane

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