La ceuillette des champignons ou la persévérance dans la recherche d’un conjoint

La météo ne se prêtant pas trop aux baignades, ce matin, je suis partie cueillir des champignons en forêt avec mon père. Sur le chemin, j’ai demandé à Dieu de m’enseigner, ce qu’il n’a pas manqué de faire.

Lorsque nous avons commencé notre promenade, nous avons rapidement remarqué qu’un groupe nous avait précédé. Le sol était labouré de traces de pas, de mauvais champignons étaient déterrés et abandonnés au bord du chemin. Ce constat m’a un peu découragée. Je me suis dit que nous arrivions trop tard, après la bataille, et que tous les bons champignons auraient déjà été cueillis. Vous sentez-vous parfois découragés dans votre vie affective avec l’impression que tous les « bons » sont déjà pris ?

La réalité n’a pas tardé à me surprendre. Après moins de cinq minutes de marche, j’ai trouvé un beau bolet qui avait échappé aux regards des promeneurs, sa couleur se confondant avec les feuilles mortes alentours.

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J’ai tout de suite appelé mon père qui a l’expérience nécessaire pour reconnaître les bons champignons des mauvais. Dans nos vies, nous avons besoin de notre père céleste pour nous permettre de discerner ce qui est juste est bon. Il nous montre ce qui mène à la vie et ce qui mène à la mort. Dans nos vies affectives en particulier, il peut nous aider à discerner quelles relations sont porteuses de vie et lesquelles sont malsaines.

Ce matin, j’ai été marquée par le fait que les champignons mauvais sont toujours en pleine vue, au beau milieu du chemin. Il poussent très haut et leur couleur claire leur permet d’être rapidement repérés sur le tapis de feuilles mortes ou de mousse.

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Les bons champignons, eux, sont de la même couleur que les feuilles mortes qu’ils dépassent à peine. Pour les repérer, nous avons besoin de scruter le bord du chemin et de grimper hors des sentiers battus. Ils se situent toujours sur les versants de la montagne.

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Il en est de même pour nos relations. L’ennemi peut nous appâter avec des relations très faciles. Elles sont au beau milieu de notre route et nous avons juste à tendre la main pour les saisir. Pourtant, nous savons qu’elles nous donneront une indigestion, dans les pires cas, nous pourrons même en mourir.

 Cela n’a rien d’étonnant: Satan lui-même ne se déguise-t-il pas en ange de lumière?

2 Co 11 : 13-15

Les belles relations sont parfois plus difficiles à reconnaître au milieu de tout ce qui encombre nos vies. Nous pouvons avoir besoin du regard de Dieu pour les voir. Il marche avec nous pour que nous puissions reconnaître ce qui vient de lui, qui porte la vie, et ce qui mène à la mort.

J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie afin de vivre, toi et ta descendance

Deutéronome 30 :19

Parfois, nous marchons longtemps sans voir de champignons, mais nous devons traverser ces zones sans champignons pour atteindre celles qui en sont garnies. Mon père connaît sa forêt, il sait où est le coin à girolles et le coin à bolets. Je ne dois pas perdre mon temps à scruter le sol autour de moi, mais lui faire confiance et le suivre vers des endroits plus prometteurs. J’étais souvent tentée de rester là où j’étais, avec l’argument que je n’avais pas encore scruté l’endroit complètement. Mon père m’a rappelé à plusieurs reprises : « ceux qui en trouvent le plus ne sont pas ceux qui ratissent au peigne fin un endroit, mais ceux qui marchent des kilomètres ».

Alors en route ! Suivons notre père céleste qui nous emmène dans des lieux de provision pour nos vies !

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